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COMFORTLESS

Après les très remarqués Padovaland et Fleur de lait, nominé dans la sélection officielle du FIBD 2024, paraît en Italie Comfortless le dernier chapitre de la trilogie Nord-Est de Miguel Vila - fresque catastrophique d'une humanité à la dérive où l'on retrouve le style de l'auteur dans sa façon de décrire les affres du quotidien. Ce dernier opus reprend l'univers narratif des deux premiers titres, revenant à un conte choral et polyphonique dans lequel les vices, les peurs et les égoïsmes sont portés jusqu'à la limite de l'exaspération.

25€

En librairie le 03/05/2024

 

"Vila est un auteur mature, qui a quelque chose à raconter et qui le fait de manière originale, en suivant des chemins très peu empruntés dans la bande dessinée italienne d'aujourd'hui."

Paolo Bacilieri

 

Comfortless est composé de nombreuses nouvelles, apparemment autonomes, mais qui se révèlent liées les unes aux autres. L'auteur y décrit avec une grande maîtrise un microcosme où se débattent des personnages choqués par la gravité des phénomènes naturels qui affectent la planète et dont les vies, confrontées au vide de notre époque, ne font que s'entrelacer sans rien y changer, si ce n'est de refaire sans cesse les mêmes erreurs. Le sort va effectivement s'abattre sur la galerie de personnages magnifiquement représentés par l’auteur, avec un dessin sans concession jouant de la taille et des formes des vignettes : la fameuse pandémie de Covid. Mais, ce n'est qu'une étape. En effet « la perte de confort » entendue comme la perte de nos sécurités, ce que le titre sous-entend, ne concerne pas que le virus. Car il va se produire un autre événement aussi inattendu que catastrophique...

Septembre 2021 Padovaland a remporté le prix Le prix du meilleur dessinateur au Trévise Comic Book Festival 2021

Novembre 2021, le livre a remporté, aux Lucca Comics Awards 2021, la meilleure première œuvre de bande dessinée.

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PRESSE

"Miguel Vila n'est pas tendre avec cette génération, qui est la sienne, et ses propres amis qui, dit-il, lui servent de modèles pour cette tragi-comédie à l'italienne, dont les effets comiques dissimulent à peine la noirceur. Entre caricature et ultra-réalisme, son dessin, qui s'attarde volontiers sur les épidermes gras, les rougeurs et les imperfections, trahit un formidable malaise. (...) Maître des horloges, Vila dilate ou accélère le récit à loisir pour mieux capter l’œil du lecteur. Un auteur à suivre de près." Stéphane Jarno

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"L’orchestration de Comfortless – en clôture de trilogie – paraîtra d’autant plus et magistralement déconcertante. Car les conversations, si elles s’attachent toujours à dépeindre
affres, déboires et interrogations existentielles d’un groupe de jeunes adultes, sont bientôt phagocytées par l’état actuel d’une région, d’un monde, aux portes de dérèglements en tout genre, psychologiques, climatiques, idéologiques, et d’une catastrophe sanitaire insaisissable. Le travail si particulier sur la composition de Miguel Vila souligne et accompagne l’envergure du malaise généralisé, axé sur les répétitions de gestes [qui virent aux tocs], les grimaces [dérivatives aux masques] et les non-dits [extensions des silences], obligeant l’œil à se fixer sur les infinis détails d’une inhumanité à laquelle il a fini par s’habituer.

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Miguel Vila " c'est le dessinateur du moment qui mérite le plus qu'on s'y attarde tellement il est brillant dans son graphisme et pertinent dans son propos. (...) Il décrit comme personne ces trentenaires italiens qui tiennent leur certitude de la vie grâce aux réseaux sociaux. (...) C'est un récit choral où tous les personnages sont aussi attachants que pathétiques. (...) Fleur de lait, c'est la meilleure BD de ces 5 dernières années ! Carrément !!" Sébastien Bordenave

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PRESSE de Fleur de lait

"Je pense que c’est un grand nom de la BD, et je ne suis pas le seul à le penser ". Thierry Bellefroid

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" Après l’impressionnant Padovaland, récit labyrinthique et sans pitié sur l’adolescence contemporaine multiprimé en Italie, Vila se livre dans Fleur de lait avec cruauté et lucidité à la dissection d’un triangle amoureux, afin d’en exposer les contradictions, les hypocrisies et les secrets inavouables en les épinglant sur son tableau acidulé. Le tout sans limites ni pudeur, son exécution ne faisant l’économie d’aucune idée insensée, d’aucune image intenable. " Lelo Jimmy Batista

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" Sorte de mutant ayant incroyablement digéré à la fois Chris Ware, Daniel Clowes et Robert Crumb pour le découpage comme pour la narration, avec un style graphique déjà complètement original et abouti..." Ronan Lancelot

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" Miguel Vila fait de nous les spectateurs voyeurs gênés des dérapages érotiques de ses personnages qui, en tant normal, n'ont pas accès à la sensualité parce que, au mieux, ces personnages sont banals au pire ils sont franchement repoussants. Les dessins flirtent avec l'interdit en décalage total, un peu comme si Ken Loach se mettaient au X. À lire absolument !" Sébastien Bordenave

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"Avec Fleur de lait, Vila nous fait cadeau d'une des BD les plus intéressantes et les plus abouties qu'on ait lues cette année. Qui vous prend aux tripes et vous laisse un arrière goût dans la bouche (sans mauvais jeu de mots) pour le restant de la journée." Nelle Cernero

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"Il n’est pas facile de parler de Fleur de lait sans déflorer ce qui en fait dans le même temps l’attrait et le rejet. La fascination et le dégoût. La surprise et la sidération… La beauté et la laideur, aussi, car cette lecture n’est pas neutre et met en scène des individus dans une totale désesthétisation qui secoue. Crus, totalement désérotisés, les instants de vie de ces trois personnes bousculent par leur approche frontale, sans filtre et atypique." Rémi Inghilterra

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Avec Fleur de lait, ce que nous donne à voir Miguel Vila est à la fois tragique et touchant. Si l’ensemble est empreint de laideur, c’est bien parce que ce qui sous-tend l’idéologie qui nous pousse dans le gouffre virtuel l’est tout autant, diluant à la fois notre responsabilité et notre dignité. Tout se passe comme si sous une impunité toute apparente, nous étions à notre insu privés de nos retenues morales.

PRESSE de Padovaland

Moraliste féroce, Miguel Vila signe un premier album dont la vigueur et la maîtrise étonnent, tant dans le découpage qui rythme habilement le récit que dans la pertinence des détails graphiques. Un regard joyeusement grinçant sur notre chouette époque. — Stéphane Jarno

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"À travers une apparente banalité, Miguel Vila livre un témoignage fort d’une jeunesse qui se cherche. Pour une première, c’est une réussite et on ne peut que féliciter les éditions Presque Lune de nous proposer une version française de cette BD sortie en 2020 en Italie." Hugues François

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"C’est cruel, sans concession, presque clinique. Les lâchetés des uns et les comportements pathétiques des autres provoquent des réactions à la lecture. Mais c’est d’une justesse saisissante, et c’est ce qui rend ce livre si puissant." Thierry Bellefroid

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"Un peu à la manière de Todd Solondz, Miguel Vila décortique les rapports sociaux dans cette critique acerbe de la jeunesse italienne. Il utilise pour cela un découpage de cases particulièrement original, qui n'est pas sans rappeler celui de Chris Ware ou Baladi. Des références de choix."

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"Les différents protagonistes restent tangentiels à la vie habituellement romancée, tant affectivement que socialement.Le tout avec une finesse, un sens des dialogues et un dessin sans pitié et d'une justesse totale, merveilleusement mis en couleurs. Une lecture horriblement jubilatoire tout autant que joyeusement déprimante.

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"Il y aurait une veine italienne dans la longue traîne du néoréalisme, aimant traiter des interactions sociales de façon chorale (en bande dessinée : Alessandro Tota, Francesco Cattani, Davide Reviati…). Miguel Vila privilégie lui aussi le groupe à l’individu pour décrire l’impuissance de jeunes adultes à faire couple ou société, seulement aptes à juxtaposer ponctuellement leurs solitudes. Très réussi."

"Cette première BD signée Miguel Vila répand un cynisme poisseux jusque dans son titre. Si Padovaland est bien une allusion au parc d’attraction de la région, il évoque ici bien davantage un no man’s land ravagé par le libéralisme." Arnaud Proudhon

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"Jeune auteur italien formé aux Beaux-Arts de Venise et de Bologne, Miguel Vila signe une première bande dessinée troublante sur une jeunesse en recherche de repères." Rémi Inghilterra

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Miguel Vila est né à Padoue en 1993. Formé à l’Académie des Beaux-Arts de Venise, puis à celle des Beaux-Arts de Bologne. Padovaland est son premier album, un deuxième titre vient de paraitre en novembre 2021 intitulé Fiordilatte.

https://www.facebook.com/pages/category/Artist/Miguel-Vila-704357676367097/

L’auteur est fortement influencé tant graphiquement mais aussi par les sujets traités par Nick Drnaso et Daniel Clowes, qu’il cite très souvent comme des auteurs incontournables.

 

Collection Lune froide

Traduit de l'italien par Laurent Lombard, format 17 X 24 cm, 208 pages, couverture cartonnée

ISBN : 978-2-491727-65-9

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